méduses par grappes le long du rivage, elles s’entassent et on se demande pourquoi, on se dit qu’on regardera sur internet et on ne le fait pas

on se dit aussi qu’on aimerait se jeter dedans comme sur un gros matelas aqueux de shpouic-shpouic, mais évidemment on ne le fait pas non plus

la beauté des fonds marins me trouble sans cesse

j’ai du être daurade dans une autre vie

sur l’île du levant, les gens n’ont visiblement pas tant besoin d’augmenter leurs revenus, même s’ils ne prennent pas fatalement soin de leurs maisons

mais c’est une bonne définition du luxe

les gens ici vivent nus, même s’ils sont vieux et que ce n’est pas toujours très graphique

une grosse dame rousse lit son livre sur des rochers pendant que ses amis, septagénaires tous les deux, jouent violon et flutiau les pieds presque dans l’eau

tout nus quoi

et ils rigolent quand je leur demande si l’été il n’y a pas trop de monde

héliopolis l’île naturiste fait fuir la masse bidochonne qui veut glaces paréos bienséance, et attouchements discrets derrière les pédalos

héliopolis l’île naturiste attire les communautés gay, libertines, échangistes ; ils vont dormir au « rocher du secret », manger une pizza chez « adam & eve »

ils participent au bal masqué naturiste sur la place du village, aux « couchers de Soleil surprise », au « 14 juillet avec Prise de la Bastille » et à la nuit blanche « Sexy Demain » du 15 août

ici, au 19ème siècle, napoléon qui décide de nettoyer les rues de la france (sic. – l’humain  est vraiment sans surprise) décide d’envoyer les jeunes mendiants ramassés par la police sur des îles isolées

rééducation par le travail

ici, au 19ème siècle, il y avait donc des enfants bagnards, en général des voleurs qui atterrissaient chez les flics dénoncés par des honnêtes citoyens ou leur propre famille, et qui aménageaient l’île, épierraient les champs, distillaient des arbouses, ramassaient les souches de bruyère pour fabriquer des pipes, vivaient dans des cages et mouraient tous de faim

et maintenant

 

 

l’humain est sans surprise, mais l’histoire en est pleine